Private equity

Qu’est-ce que le Private Equity ?

En France, le terme de Private Equity porte le nom de « capital investissement » ou «non-côté ».
Ce terme désigne généralement des actions non cotées sur des marchés boursiers conventionnels : il s’agit donc d’investir au capital de sociétés de toutes tailles (petites, moyennes, importantes) non cotées en Bourse.

Une société de Private Equity constitue un fonds en levant des capitaux, essentiellement auprès d’institutionnels, afin de prendre des participations au capital de plusieurs entreprises non cotées : les fonds sont injectés directement dans le capital de celles-ci, à différents stades de son évolution, afin de faciliter soit sa création, son développement ou sa transmission, soit lui donner la possibilité de se redresser.

Elle accompagne sur plusieurs années les dirigeants de ces entreprises dans la mise en place d’une stratégie de création de valeur, en tentant même d’accélérer son potentiel.

Combien de types de capital-investissement peut-on distinguer ?

Les décisions d’investissement de Private Equity interviennent à des moments clés dans la vie de l’entreprise.
On décompose cette activité en 4 segments, chacun correspondant aux différents stades de maturité de la société :

  • le capital-risque ou capital-innovation : également appelé « venture capital », correspond à l’investissement dans les entreprises au tout début de leur création. Il est le segment le plus risqué de l’activité de Private Equity.
  • le capital-développement est destiné à accélérer la croissance des PME après leur création. Il les accompagne pour répondre à leurs nouveaux besoins comme se développer à l’international, renforcer les équipes, lancer un nouveau projet d’envergure… Le capital-développement séduit de plus en plus de particuliers grâce à la création de fonds d’investissements dédiés tels que les FPCR (Les fonds Communs de Placement à Risques) qui séduisent également les banques et les assureurs, les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation) et les FIP (Fonds d’investissement de Proximité).
  • le capital-transmission comprend les opérations liées aux entreprises à maturité et est utilisé pour faciliter la transmission de l’entreprise à une autre entité industrielle ou à une personne physique.
  • le capital-détournement concerne les sociétés en difficulté ou en restructuration. L’aide apportée par l’investisseur est autant financière que stratégique.

Quels types d’investisseurs sont concernés ?

Cette classe d’actifs attire de nombreux types de souscripteurs : outre des investisseurs institutionnels allouant, depuis des décennies, des montants significatifs au Private Equity, cette classe d’actifs s’adresse également à des investisseurs privés à la recherche d’une réelle diversification de portefeuille, en vue de rendements potentiellement élevés.

Le Private Equity offre-t-il une meilleure performance ?

Les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaires (ETI) françaises offrent un potentiel de gain plus important que les groupes internationaux cotés en Bourse.

Même s’il ne faut pas opposer le marché du coté à celui du marché du non-coté, le Private Equity a généré une performance de 8,7% par an contre 3% pour l’indice CAC 40 entre 2007 et 2016.
La performance visée sur le long terme est supérieure à un autre produit de placement mais n’est pas sans risque.

Le Private Equity est-il un placement risqué pour un particulier ?

Toutes les start-up ne réussissent pas, il convient donc d’être prudent en ne consacrant à ce type d’investissement, qu’une part minoritaire dans son portefeuille patrimonial. Il est recommandé de ne placer dans le Private Equity que 5% de son capital disponible, 10% pour les plus fortunés.